J'ai reçu la lettre suivante d'un de mes lecteurs.

Elle indique :

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"Chaque verre de saké, dégusté chaque jour est une rencontre unique".

Je garde toujours plusieurs bouteilles de Dassai de 180 ml, soigneusement lavées et séchées.

Lorsque j'ouvre une nouvelle bouteille de Dassai, je mets ce saké dans trois petites bouteilles vides de 180 ml jusqu'à ce qu'elles soient pleines et je les range dans le réfrigérateur. C'est pour éviter que la saveur ne se détériore et pour que je puisse mieux apprécier le saké, ou du moins c'est ainsi que je le ressens.

Le premier jour, je bois le reste de la bouteille qui vient d'être ouverte, et si cela ne suffit pas pour la journée, je bois l'une des petites bouteilles. Il vaut mieux changer de verre à ce moment-là aussi, mais bon, c'est quand j'en ai envie.

En gros, je bois "un verre de saké par jour" à la maison et je l'apprécie une gorgée à la fois, en expérimentant des mariages comme avec du fromage ou des légumes, selon le climat et la saison. Pour moi, c'est toujours une nouvelle expérience, une "expérience unique".

Boire du bon saké, c'est très important. Mais je pense que "bien le boire" l'est tout autant. Tout comme il existe mille goûts différents en matière de cuisine, chacun de nous peut trouver mille manières de boire ou de manger.

Les personnes avec qui vous buvez et la musique que vous écoutez en buvant sont également très importantes. Le nombre de personnes qui boivent à l'extérieur a considérablement diminué depuis l'apparition du coronavirus, alors je pense qu'il est temps de réfléchir à la façon de prendre plaisir à boire à la maison.

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Voila ce que m'écrivait ce lecteur. C'est pour moi un commentaire de vétéran, de maître. En effet, un bon saké est important mais se demander "comment bien le boire", c'est passer à un tout autre niveau.

Il faut s'appliquer à apprécier la vie, sans quoi c'est la gâcher.